Tout se met petit à petit en place pour accueillir au mieux les vacanciers dans les semaines qui viennent. Vous retrouverez tout au long de l’été toutes les informations mises à jour quotidiennement pour apprécier au mieux votre séjour en Bigorre et découvrir quelques unes de ses pépites.
Cet été prenez les pas de Bernadette !
Quand les jeunes s’en mêlent !
Les conférences de Saint Lary
Quelques propositions en Pays Toy
L’agenda de Cauterets
Les remarquables vitraux de l’église St Exupère de Barthe, en Magnoac
Découverte « virtuelle » des églises du Magnoac
(une chaque jour) en se rendant sur le compte Facebook de l’ensemble paroissial du Magnoac. Visite virtuelle en attendant de faire mieux… Vous pouvez déjà y découvrir les églises de Castelnau, Ariès et Espénan. D’atres découvertes suivent ! Une proposition orchestrée par Jean-Louis Ibanez
Le pélé de la Fâche le mercredi 5 aout
Marche – Pèlerinage au départ des Baronnies vers Lourdes jeudi 6 août
La Chapelle Pax-Christi dans la Basilique Saint-Pie X du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes
Cette chapelle se trouve à l’extrémité nord de la basilique, côté esplanade. Aménagée dès mars 1958, elle a été pendant plusieurs décennies le lieu de l’Adoration permanente dans le Sanctuaire. Son nom de Pax Christi lui vient de ce qu’elle occupe la place ou était élevé le Monument de la Paix construit après la Première guerre mondiale et détruit en 1956 pour la construction de la nouvelle basilique. Assez peu connue, elle mérite de s’y poser.
En 1962, les murs de la chapelle ont été ornés de mosaïques de pierre et de marbre réalisées par une artiste russe, Irène Zack. « Sur un fond aux couleurs chaudes et au dessus des quatre autels secondaires, l’artiste a disposé dans des médaillons, différents symboles de l’Agneau Immolé (…) ; sur les murs latéraux, une simple croix et sur les murs du fond de la chapelle, un chandelier à sept branches encadré de l’alpha et de l’oméga, le poisson surmonté des initiales du Christ ». L’artiste a ainsi respecté la volonté des architectes de ne pas faire d’œuvre figurative.
En décembre 1983, a été inauguré un retable, encadrant un merveilleux tabernacle. La décoration du retable est un émail de 2,50 m de long sur 1 m de hauteur. « Les six portes du tabernacle portent en lettres rouges le mot PAX ; au-dessus d’elles se dresse le Christ. C’est la Paix du Christ qui est signifiée. Sur les portes du tabernacle sont représentés des ceps de vigne, image du Christ et symbole eucharistique. Les ceps montent et se rejoignent au centre du tabernacle. Ils se prolongent par le bois de la Croix dont le sommet s’épanouit comme un arbre de vie. Le Christ, sculpté sur la Croix, est un Christ paisible, qui laisse pressentir le Christ glorieux. De chaque côté des bras de la Croix, figure une inscription latine qui ornait primitivement la chapelle Pax Christi, antérieure à la Basilique Souterraine et qui fut détruite pour lui laisser la place. Ce sont les paroles du Christ avant sa mort, rapportées par saint Jean : « Pater, rogo ut omnes unum sint «, « Père, je te prie que tous soient un ». Autour de cette inscription sont présentées des étoiles qui retombent à gauche et à droite et jusque sur les côtés du tabernacle, où elles sont gravées. Ces étoiles symbolisent l’univers. Ainsi le sens du retable, c’est que par son sang et par la Croix, le Christ donne au monde la Paix, la Réconciliation et l’Unité.«
Cette chapelle abrite depuis 1965 les reliques de saint Bernard et de sainte Hildegarde. Mgr Théas les y a reçues et déposées en témoignage de réconciliation et de paix entre la France et l’Allemagne. Aujourd’hui, on peut également y vénérer les reliques de Saint Pie X et de Saint Jean-Paul II.
Le Calvaire du Mont Arès à Nestier
Sur les hauteurs du village de Nestier, un Chemin de croix atypique mérite d’être découvert. Il se compose de 11 petites chapelles alignées et d’une chapelle haute ; lui est adossé un bâtiment conventuel, aujourd’hui transformé, qui a accueilli au début des années 1880 quelques moines olivétains venus de Saint-Bertrand de Comminges. Ce Calvaire a été érigé au milieu du XIXème siècle (1854) à l’initiative de l’abbé Béjottes, curé de Nestier et avec le concours de la communauté villageoise. Les 11 petites chapelles ou oratoires construites en pierre et chaux selon les techniques traditionnelles de l’époque sont alignées ; elles abritaient à l’origine des statues et des tableaux du chemin de croix et nous mènent à la chapelle haute. Celle-ci a été ornée sur le tympan d’une création en céramique contemporaine (1996) représentant la crucifixion selon Saint Jean ; à l’intérieur, l’atmosphère paisible et la présence d’ex-voto témoignent d’une dévotion toujours vivante.
Le site, laissé à l’abandon dans les années 1920 a fait l’objet d’une campagne de restauration et a été protégé au titre des monuments historiques en 1989 ; aujourd’hui, ouvert à la vie culturelle, il n’a pas pour autant perdu sa dimension spirituelle et mérite une halte.
Troumouse fête les cents ans de sa statue
Il y a 100 ans, l’inauguration de la statue de Notre-Dame de Lourdes au cirque de Troumouse
Au printemps 1900, la chapelle de Notre-Dame de Héas fait l’objet d’une campagne de restauration sous la direction du Père Crabé, chapelain du lieu. Pour couronner ces travaux, et grâce à une souscription, ce dernier fait ériger une statue monumentale de Notre-Dame de Lourdes au cirque de Troumouse, au dessus de Héas, à près de 2200 mètres d’altitude.
Le 15 août 1900, en la fête de l’Assomption, Mgr Schoepfer, évêque de Tarbes, accompagné de personnalités et de nombreux pèlerins, monte à cheval à Troumouse pour inaugurer la statue de Notre-Dame de Lourdes « destinée à attirer sur nos pâtres la protection de la Vierge Immaculée qui, sur le roc de Massabielle, s’est montrés à l’humble Bernadette ». Cette statue en fonte, haute de 1,50 mètre est scellée sur un socle pyramidal en rocher brut d’une hauteur de trois mètres. « C’est la gloire de ce pays, s’écrie-t-il, je le sais et m’en réjouis, c’est ma consolation, à moi, de penser que le diocèse de Tarbes, que vous représentez ici, est un pays de foi, consacré à Dieu, pourrait-on dire, par les mains même de Marie… C’est une chose admirable et bien douce de songer que ces Pyrénées ont été, de tout temps, un pays privilégié de Marie ».
Pascale Leroy-Castillo