Contempler les crèches pour contempler Jésus
Comme l’an passé, le service Archives et Patrimoine du diocèse et le service diocésain de la communication, se sont associés pour proposer une « Opération Crèches ». Cette démarche bien suivie par les paroisses et les écoles du diocèse encourage et accompagne les communautés chrétiennes. Concrètement, il s’agit d’inviter :
- à faire la crèche dans chaque église et chaque école, même celles où il n’y aura pas de célébrations à Noël ; c’est un geste simple, facile à faire et qui parle à tous.
- à ouvrir les églises durant les temps de l’Avent et/ou de Noël, pour permettre à tous de venir voir la crèche et de s’y recueillir. Ce peut être le jour de Noël, sur des créneaux définis ou en donnant un numéro de téléphone pour venir ouvrir l’église. A chacun de trouver sa formule.
- à partager la joie de Noël en offrant une carte – prière. (cliquez ici pour voir la carte recto verso)
Une carte – prière sera diffusée largement dans le diocèse : écoles, services d’aumônerie, églises, sanctuaires mariaux, groupes de prière etc. Les enfants de nos écoles sont invités à en offrir une à une personne qui leur manque ou qui est seule, à leurs grands-parents ou amis éloignés. Dans les villages, chaque paroissien est invité à diffuser cette prière auprès des voisins, des personnes seules, des malades et résidents des maisons de retraite.
« La crèche fait partie du processus doux et exigeant
de la transmission de la foi.
Dès l’enfance et ensuite à chaque âge de la vie,
elle nous apprend à contempler Jésus »
Pape François.
800 ans de Greccio
Depuis sa conversion, saint François d’Assise, ne cessait d’être touché par cet amour du Christ qui l’a conduit à renoncer au privilège de sa divinité, pour épouser la faiblesse de notre humanité. Ses biographes citent qu’il était particulièrement touché par l’humilité manifestée par l’Incarnation et l’amour témoignée par sa Passion sur la Croix. Aussi désireux de contempler avec ses yeux de chair l’évènement de la venue au monde du Sauveur dans le plus grand dénuement à Bethléem, il demanda à Jean, un de ses amis de faire les préparatifs pour voir l’enfant couché dans une mangeoire remplie de foin avec Joseph et Marie entourés d’un âne et d’un bœuf. La nuit sainte venue, des frères des couvents alentours s’étaient réunis ainsi que la population locale pour vivre ce moment extraordinaire ; tous préparèrent des torches et des cierges pour rendre cette nuit lumineuse où le Sauveur avait voulu naître dans le plus grand dénuement. François qui était diacre revêtit la dalmatique et chanta l’Évangile rempli de joie. Il prêcha avec une telle douceur de tendresse cette venue humble de notre Roi dans la petite ville de Bethléem que son amour pour l’enfant touchait au plus profond les cœurs présents. Un des fidèles vit l’enfant Jésus se réveiller à l’approche de François.
En fait la prédication de François avait fait renaître dans le cœur des fidèles l’amour pour Jésus qui s’était endormi chez eux depuis longtemps. Le biographe Thomas de Celano relate également que le foin conservé guérit beaucoup d’animaux mais aussi des personnes de la région, aidant notamment des accouchements difficiles.
Un peu plus tôt, cette même année, le 29 novembre, le pape Honorius III avait confirmé la Règle de vie des Frères Mineurs présentée par François d’Assise. Ce jour, où la famille franciscaine fête tous ses saints, les frères renouvellent leurs vœux de fidélité à cette règle.