L’Assemblée des évêques qui s’est tenue à Lourdes du 3 au 8 novembre a marqué une nouvelle étape douloureuse dans la lutte contre les abus au sein de l’Eglise.
Lundi 7 novembre, en pleine assemblée plénière à Lourdes, le président de la Conférence des Evêques de France, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, a organisé une conférence de presse exceptionnelle durant laquelle il a relayé le communiqué de Mgr Ricard :
Le président de la Conférence des Évêques de France a déclaré par ailleurs qu « il y a aujourd’hui six cas d’évêques qui ont été mis en cause devant la justice de notre pays ou devant la justice canonique et qui sont connus de vous, à qui s’ajoutent désormais Mgr Santier et Mgr Ricard. Deux autres, qui ne sont plus en fonction, font l’objet d’enquêtes aujourd’hui de la part de la justice de notre pays après des signalements faits par un évêque et d’une procédure canonique ; un troisième fait l’objet d’un signalement au Procureur auquel aucune réponse n’a été donnée à ce jour et a reçu du Saint-Siège des mesures de restriction de son ministère. »
Lettre de Mgr Micas
A l’issue de cette assemblée plénière, l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jean-Marc Micas, a adressé ce 9 novembre, une lettre aux fidèles de son diocèse.