Les évêques partagent la tristesse des fidèles
Le conseil d’État s’est prononcé samedi 7 novembre : les messes avec assemblées de fidèles ne sont pas autorisées durant l’état d’urgence sanitaire. (Lire le communiqué du Conseil d’Etat)
Réponse des évêques de France
La Conférence des évêques de France (CEF) et Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la CEF, prennent acte de la décision du juge des référés du Conseil d’État rejetant leur requête contestant le décret n° 2020- 1310 du 29 octobre 2020 comme portant atteinte à la liberté de culte.
Le juge a rappelé que la liberté de culte était une liberté fondamentale et qu’elle s’exerçait tant individuellement que collectivement. Il a rejeté le recours en s’appuyant uniquement sur un motif sanitaire.
La Conférence des évêques de France et Mgr Éric de Moulins-Beaufort resteront vigilants face à toute limitation de la liberté de culte dans un temps où, pour des raisons sécuritaires, les pouvoirs publics veulent renforcer leur surveillance de tous les cultes.
Les évêques déplorent avant tout que les fidèles demeurent ainsi dans l’impossibilité de participer à la messe, sommet de leur foi et rencontre irremplaçable avec Dieu et avec leurs frères.
[…]
Le juge des référés a particulièrement tenu compte du fait que les règles actuelles vont faire d’ici le 16 novembre « l’objet d’un réexamen de leur caractère adapté et proportionné, ce qui suppose l’engagement à bref délai d’une concertation avec l’ensemble des représentants des cultes, destinée à préciser les conditions dans lesquelles ces restrictions pourraient évoluer ».
La Conférence des évêques attend avec impatience la concertation annoncée.
Lire tout le communiqué de la CEF
Pour rappel, c’est après consultation de tous les évêques de France que le Président de la Conférence des évêques de France avait estimé hors de proportion l’interdiction de célébrer la messe et d’autres sacrements en communauté.
Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort avait donc déposé un référé liberté au Conseil d’État, estimant que le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 porte atteinte à la liberté de culte qui est l’une des libertés fondamentales.
Lire le communiqué de la CEF