Vous êtes de passage ou vous vivez dans les Hautes-Pyrénées ?
Voici quelques propositions et suggestions faites par le Diocèse pour vous ressourcer et découvrir notre patrimoine. Bel été !
Tarbes et sa périphérie ne sont pas forcément les lieux de villégiature les plus mis en lumière dans les Hautes-Pyrénées… Pourtant, vous pouvez trouver dans cette ville et ses alentours de nombreux lieux de visites culturels et cultuels.
Les églises ouvertes à Tarbes et dans les villages alentours :
Les églises Saint-Martin, Saint-Michel et Sainte-Anne sont ouvertes tous les jours entre 9h et 17h.
L’église Saint-Antoine : tous les jours de 6h50 à 19 h
L’église Saint-Pierre-Saint-Paul : tous les jours, de 8h à 18h
L’église Saint-Vincent-de-Paul : tous les jours sauf du 30 juillet au 7 août.
L’église de Juillan
Pour les églises d’Ossun, Ibos, Azereix, Lanne, Louey, Hibarette, Bénac et Averan il faut demander les clés à la mairie.
Le sanctuaire marial du doyenné
Sanctuaire de Piétat, à Barbazan-Debat ( à 10 minutes en voiture au nord de Tarbes)
Au tout début du XVIème siècle, un paysan aurait découvert la statue de Notre Dame de Pitié en labourant son champ. Un petit sanctuaire est construit pour abriter la Vierge miraculeuse.
La chapelle de Piétat fut construite en 1593 par le seigneur de Barbazan pour remplacer un modeste montjoie. Vous pouvez la visiter : elle est ouverte chaque jour de 9 h à 18 h.
Porterie Saint-Norbert
Aux portes de Tarbes, sur la commune de Laloubère, les frères prémontrés vous accueillent au prieuré Notre-Dame-des-Neiges La porterie Saint-Norbert ouverte chaque après-midi en semaine et le dimanche après la messe, vous propose une librairie religieuse mais aussi des produits monastiques et des produits alimentaires de sainte Hildegarde de Bigen. Les frères sont heureux d’ouvrir les portes de leur chapelle pour partager avec vous leurs temps de prière : messe tous les jours à 11h30 (sauf le lundi 9h). Horaires des offices et infos : www.paroissesudtarbes.fr
A noter : dans cet ensemble paroissial, l’église de Soues est ouverte chaque jour !
A Tarbes, sur les pas de saint Misselin
Saint Misselin, au Vème siècle, sauva la ville de Tarbes des Barbares. Il serait né, selon une tradition orale, à Arcizac-Adour entre Bagnères-de-Bigorre et Tarbes. Il brilla par sa sainteté en confessant sa foi sous l’oppression des Wisigoths ariens. Il s’endormit dans la paix en sa paroisse de Tarbes. Un sarcophage en marbre blanc de Saint-Béat, du VIème siècle, est conservé à l’église Saint-Jean de Tarbes et une très ancienne tradition en fait son tombeau. Saint Misselin est cher à la mémoire des tarbais, car son intervention surnaturelle leur aurait permis en 732-733, d’écraser à la Lande Mourine une bande sarrasine refluant vers l’Espagne après le désastre de Poitiers. Il est fêté le 24 mai et est le saint patron d’Arcizac-Adour.
Même si le tombeau vide de saint Misselin n’est pas visible car caché derrière l’autel de l’église, la visite de l’église saint Jean-Baptiste de Tarbes, ouverte tous les jours mérite une halte.
De style gothique rayonnant, l’édifice date du XVème siècle et se remarque, bien qu’enclavé entre deux rues commerçantes par sa tour massive et carrée du XVIIème siècle. A l’intérieur, vous y découvrirez, entre autres, le retable réalisé par Jean Brunelo qui a été orné de peintures contemporaines de Bruno Schmletz (1997) représentant le baptême du Christ (au centre) entouré de Saint Pierre (et ses clefs, à droite) et saint Paul sur le chemin de Damas (avec son épée, à gauche). Le grand orgue de la tribune, crée en 1894 par le facteur d’orgue Auguste Commaille, vient d’être entièrement restauré.
La Sède
A Tarbes, nous sommes forcément curieux de pousser les portes de la cathédrale Notre-Dame de la Sède (du latin sedes : le siège, c’est-à-dire le lieu de résidence de l’évêque) et d’y retrouver un peu de l’âme de saint Vincent-de-Paul. C’est en effet ici dans cette cathédrale de la Sède que saint Vincent, originaire des Landes, fut ordonné sous-diacre en 1598.
Un dépliant rédigé par Manon Vidal et accessible sur le sitwww.culture.gouv.fr/Media/Regions/Drac-Occitanie, nous en relate l’histoire. En voici quelques extraits : La première basilique chrétienne de Tarbes fut probablement construite à la fin du IVe siècle. En 844, les Normands ravagèrent la Gascogne : la ville et son église furent détruites, le siège épiscopal abandonné. Il faut attendre le XIe siècle pour qu’une nouvelle cathédrale soit dédiée à la Vierge Marie. La cathédrale fut entièrement reconstruite entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle. Le chantier, étalé sur une centaine d’années, s’effectua d’est en ouest. Le chœur et les bras du transept furent édifiés en style roman. Avec Saint-Sever-de- Rustan, Saint-Orens-en-Lavedan et Saint-Savin-en-Lavedan, la cathédrale de Tarbes fait ainsi partie des quatre églises romanes les plus importantes de Bigorre.
Le baldaquin qui surmonte le maître-autel est l’œuvre du sculpteur toulousain Marc Arcis (années 1720). Six colonnes de marbre à chapiteaux corinthiens reposant sur des socles en marbre de couleurs diverses supportent un couronnement en forme de dôme, en bois doré et sculpté.
Les stalles du chœur datent du XVIIe siècle. Au fond de l’abside se trouve le trône épiscopal, surmonté d’un dais en bois, et orné des armoiries de Monseigneur Théas, évêque de Tarbes entre 1947 et 1970.
La cathédrale de Tarbes a subi d’importantes modifications au cours des siècles. En 1460, elle fut ravagée par un incendie et partiellement reconstruite. Tout au long du XVIe siècle, les guerres de Religion opposant protestants et catholiques endommagèrent l’édifice qui dut être plusieurs fois restauré. C’est au XVIIIe siècle que l’intérieur de l’église prend pour l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Les évêques de l’époque aménagent le chœur avec un baldaquin monumental, font installer de nouveaux dallages, créent des bancs d’œuvre, des galeries supérieures et une tribune d’orgue dans la nef, ainsi qu’un portique d’entrée.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la cathédrale fit l’objet de travaux de restauration très interventionnistes.
Le cloître, démoli au début du XIXe siècle, est aujourd’hui évoqué par un petit jardin et un porche sous lequel sont présentés quelques chapiteaux du cloître originel, ainsi que des éléments sculptés et des sarcophages trouvés lors des fouilles archéologiques des années 1960. Notre-Dame-de-la-Sède est encore aujourd’hui la cathédrale du diocèse de Tarbes et Lourdes. Comme la majorité des cathédrales en France, elle appartient à l’État qui en assure l’entretien. Elle est desservie par les frères et sœurs des Fraternités Apostoliques de Jérusalem.
Notre-Dame de la Sède est ouverte tous les jours entre 7h et 19h. La messe est célébrée à 11 h chaque dimanche.
Chapelle Sainte-Anne
Baignée de lumière par les vitraux du maître-verrier Létienne, cette chapelle a fait l’objet en 2020-2021 d’une campagne de restauration intégrée au réaménagement du quartier. Son origine remonte à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. Elle abritait une confrérie de sainte Anne à la fin du XVIIIe siècle. Fermée fin 1791, elle est de nouveau ouverte au culte avec le Concordat puis acquise par la mairie de Tarbes en 1816. Au XIXe siècle, elle accueille des Pénitents blancs de la cathédrale et une grande fête y est célébrée pour la translation des reliques de sainte Anne en 1836.
Reconstruite en 1874 sur les plans des architectes de la ville de Tarbes, MM. Tiffon et Larrieu, elle est bénie par Mgr Double, évêque de Tarbes en 1878.
Ouverte au culte catholique, elle est aujourd’hui desservie par le clergé de la cathédrale de Tarbes.
Abbaye bénédictine de Tournay
Implantée d’abord dans l’ancien prieuré de Madiran, la communauté bénédictine décide au début des années 50 de fonder son abbaye à Tournay, sur un terrain bordant la rivière de l’Arros, à une trentaine de kilomètres de Lourdes. Le 2 juillet 1951, le premier coup de pioche du nouveau monastère est donné solennellement par Mgr Théas, évêque de Tarbes et Lourdes.
Toutes les personnes qui arrivent au monastère seront reçues comme le Christ, car lui-même dira un jour : « J’ai demandé l’hospitalité, et vous m’avez reçu ». Saint Benoît.
Vous pouvez être hôte d’un jour ou de plusieurs jours (maximum 1 semaine). L’Hôtellerie est ouverte toute l’année. La communauté accueille tous ceux qui sont à la recherche de Dieu. Si vous le désirez, vous pouvez demander l’aide d’un frère. Vous pouvez aussi participer à la prière des frères.
Contact : hotellerie@abbaye-tournay.com Téléphone de l’hôtellerie : 05 62 35 28 43
Avec le Sanctuaire de Lourdes et de superbes vallées environnantes, ce doyenné vous conduit sur les pas de sainte Bernadette.
Quel que soit votre lieu de villégiature dans les Hautes-Pyrénées, vous passerez, c’est assuré, un moment, une journée ou plusieurs, sur ces terres bénies. Au Sanctuaire de Lourdes, prenez le temps de vous ressourcer puis, regonflé à bloc, partez découvrir les territoires autour de Lourdes … Ces paysages, ce sont ceux que notre sainte bigourdane a contemplés avant vous !
1- Eglise paroissiale de Lourdes : où en sont les travaux ?
Lancés début 2018, les travaux de l’église paroissiale de Lourdes se poursuivent : la nef, les bas côtés et le transept ont été restaurés, la charpente et la toiture ont été repris et la couverture changée au profit d’une couverture en ardoises, le mûrs ont été ravalés sur les hauteurs.
A l’intérieur, les voûtes ont été consolidées et les murs repeint. Les étapes sont encore nombreuses avant que la communauté paroissiale – et les pèlerins – puissent se réapproprier pleinement les lieux.
L’église paroissiale de Lourdes est aussi un lieu important pour les pèlerins, sur les pas de Bernadette, puisque c’est là que se trouve le baptistère dans lequel notre sainte bigourdane a été baptisée le 9 janvier 1844. Actuellement inaccessible puisque positionné sous la tribune en reconstruction, l’accès au baptistère pourra être rendu possible fin juillet avant d’être à nouveau fermé à la fin de l’été.
Pour en savoir plus sur l’évolution des travaux et sur les propositions de la paroisse : www.lourdes-paroisse.fr
Lire l’article dans son intégralité.
2 – Sanctuaire de Lourdes
Le sanctuaire de Lourdes vous accueille tout au long de l’année, que vous soyez pèlerin dans une démarche spirituelle, ou visiteur dans une démarche de découverte. A Lourdes, vous êtes bienvenu !
Cet été, le sanctuaire ouvrira ses portes à de nombreux évènements. De passage pour quelques heures ou pour plusieurs jours, n’hé- sitez pas à vous joindre à cette ferveur !
Le sanctuaire est ouvert chaque jour de 6h00 à minuit.
• 10h : messe à la Grotte de Massabielle • 10h et 11h15 : messe à la basilique du Rosaire • 15h30 : chapelet à la Grotte • 17h30 : procession eucharistique (départ de la Prairie) • 21h : procession mariale aux flambeaux sur l’esplanade • Découverte ou approfondissement des gestes de Lourdes : l’eau, la lumière, le rocher ; parcours sur les «Pas de sainte Bernadette» ; confessions ; écoute ; Chemin de Croix • Mercredi et dimanche à 9h30 : messe internationale en la basilique Saint-Pie X.
Mardi 15 août, au cœur du 150ème pèlerinage national, nous fêterons l’Assomption de la Vierge Marie. La messe sera célébrée à 10h (Prairie) et une prière pour la France et le Monde sera méditée à 15h (Grotte des apparitions).
Le centre information, dans le sanctuaire, est ouvert tous les jours.
La Petite Maison Bernadette
Ce lieu propose aux enfants accompagnés par leurs parents ou à des groupes avec accompagnateurs, diverses activités ludiques pour dé- couvrir le message de Lourdes et la vie de sainte Bernadette tout en s’amusant. Confection d’un cha- pelet, conte des apparitions, caté- chèses, jeux et coloriages, coin pour les plus petits…
Il est recommandé de s’inscrire: sjeunes@lourdes-france.com Tél. +33 (0)5 62 42 78 38. Ouvert tous les jours pendant les vacances scolaires.
La basilique de l’Immaculée-Conception (ou supérieure), la première construite après la demande formulée par la Vierge Marie à Bernadette vous offre un ensemble exceptionnel de vitraux ; la basilique du Rosaire est ornementée d’un ensemble intérieur de mosaïques du début du XXe siècle enrichi depuis 2008 des mosaïques extérieures des mystères lumineux du Père Rupnik ; enfin, la basilique Saint-Pie-X (souterraine) vous surprendra par son architecture audacieuse et ses gemmaux.
Chapelle Pax-Christi
Cette chapelle se trouve à l’extrémité nord de la basilique, côté esplanade. Aménagée dès mars 1958, elle a été pendant plusieurs décennies le lieu de l’adoration permanente dans le Sanctuaire.
Son nom de Pax-Christi lui vient de ce qu’elle occupe la place ou était élevé le Monument de la paix construit après la Première Guerre mondiale et détruit en 1956 pour la construction de la nouvelle basilique. Assez peu connue, elle mérite de s’y poser.
Partez « sur les pas de Bernadette » dans le diocèse de Tarbes et Lourdes grâce au dépliant proposé par la PRTL (traduit également en français et en espagnol). Voir notre article ci-dessous.
3 – Coup de cœur sur les hauteurs !
Sur les hauteurs de Lourdes, la vallée de Batsurguère, au pied du majestueux massif du Pibeste, vous enchantera ! Trois églises de la vallée sont dotées de mobilier baroque : l’église Saint-Saturnin à Omex, l’église Saint- Pierre à Ségus et l’église Saint-Jacques à Ossen.
L’église de Ségus est construite sur un site gallo-romain, dont la voûte, victime du trem- blement de terre de 1854, a été remplacée par une très belle voûte en bois, repeinte en bleu étoilé il y a une dizaine d’années. A l’extérieur, les murs sont encore marqués de sculptures romanes intéressantes : à l’angle de l’église, côté nord, un chapiteau d’angle avec vraisemblablement une sirène sur l’une des faces et, sur l’autre face, une crucifixion. A l’intérieur, le retable central date du XVI siècle et les vitraux latéraux modernes sont dédiés à saint Pierre et à saint Jean-Paul II. Nous remar- querons aussi que la porte, à double vantail, est marquée de la date 1746, gravée sous une coquille Saint-Jacques. L’église de Ségus est ouverte à la demande, auprès de la Mairie.
L’ensemble paroissial d’Argelès a décidé de mettre la Pastorale du tourisme au coeur de ses propositions. Un circuit vous permet d’y visiter les églises ouvertes. L’exceptionnel site de Saint-Savin vous y attend !
Par ailleurs, des dépliants réalisés par la Pastorale du tourisme vous invitent à découvrir les églises d’Arras et de Saint-Savin.
1 – Dans le Val d’Azun
La chapelle dorée Poueylaün se trouve dans le Val d’Azun, à 930 mètres d’altitude, près du village d’Arrens. Les habitants de la vallée s’y rendent en pèlerinage deux fois par an avec leur curé, le Père Gustave Zarabe : le 3ème dimanche de juillet pour célébrer sainte Anne, la mère de la Sainte Vierge, puis 15 août pour célébrer l’assomption de la Sainte Vierge. Voilà donc deux opportunités pour découvrir ce sanctuaire marial !
Eglise d’Arras-en-Lavedan
Située en bordure du village d’Arras-en-Lavedan, l’église Saint-Martin domine l’entrée dans le Val d’Azun. Nous ne savons rien de ses origines mais en observant l’édifice à l’extérieur et à l’intérieur, nous découvrons
de nombreux éléments qui nous content un peu son histoire. Poussez donc les portes de cette église de montagne, primitivement romane mais largement modifiée au cours des siècles, notamment au XVIIe. Son clocher- porche couronné d’un dôme à quatre pans rompus et surmonté d’une impériale, est assez typique de la période baroque (fin XVIIe). Toujours à l’extérieur, côté sud, on devine ce qui était autrefois la porte dite « des cagots », aujourd’hui murée. À l’intérieur de l’église, on trouve la remarquable chapelle de la Vierge, au sud. Son décor du XVIIIème est l’oeuvre de l’atelier Claverie, de Lourdes. Nous reconnaissons la Vierge du Rosaire, tendant son chapelet et portant sur son bras gauche l’Enfant Jésus. De l’autre côté, la chapelle Saint-Martin abrite depuis les années
1950 un tableau représentant le saint, évêque de Tours.
2 – Saint-Savin, la beauté à travers nature et patrimoine.
Près de Lourdes, au dessus d’Argelès-Gazost, vous êtes invités à aller découvrir l’église abbatiale de St Savin-en-Lavedan qui se dévoile par sa dimension imposante. Témoin de la présence bénédictine en Lavedan depuis le Moyen-âge, elle vous offrira de découvrir toute sa richesse ainsi que la Vie de St Savin l’ermite mais aussi son orgue renaissance exceptionnel. Vous pourrez aussi y découvrir les belles collections de son Musée-Trèsor ou encore vous poser sur la terrasse de verdure qui s’ouvre sur le splendide décor naturel environnant. Pèlerins, visiteurs et curieux y sont les bienvenus ! Tout près de là, la chapelle de Piétat, construite à l’écart du village sur un promontoire rocheux dominant la vallée vous offre un panorama admirable. Elle vous ouvre ses portes pour vous dévoiler un beau retable baroque et de beaux décors d’oiseaux peints sur bois. On venait aussi y prier Notre-Dame de l’Espérance qui était en particulier invoquée par les femmes désirant un enfant.
3 – Pays Toy
Dans ce même doyenné, vous pouvez prendre de la hauteur et parcourir le Pays Toy en vous rendant de village en village. Le Pays Toy est accueillant ! Nous en voulons pour preuve que beaucoup de ses églises sont ouvertes et vous attendent !
Elles sont ouvertes chaque jour, toute la journée :
• L’église fortifiée de Luz-Saint-Sauveur (dite des Templiers). En juillet et août, les lundis matin, jour de marché, le musée trésor est ouvert de 10h à 12h et à 11h30 ; un concert d’orgues est donné dans l’église de Luz- Saint-Sauveur.
La chapelle Impériale Saint Joseph de Saint-Sauveur bâtie par l’empereur Napoléon III est ouverte mardi, mercredi, vendredi et dimanche, en juillet et en août, de 16h à 19h. A voir également : l’exposition de photographies par l’Association des amis de Saint-Sauveur.
• L’église Saint-Michel de Viscos. Une grille rend visible l’intérieur de l’église.
• L’église Saint-Matthieu de Gèdre (par la mairie).
• L’église Saint-Jean-Baptiste de Gavarnie.
• L’église Saint-Laurent de Barèges.
• L’église Saint-Laurent de Betpouey.
• L’église Saint-Vincent de Sers.
L’église Saint-Nicolas d’Esquièze et l’église Saint-Jean-Baptiste de Sère sont ouvertes tous les jours (sauf le dimanche), du 15 juillet au 15 septembre, de 16h30 à 18h30.
Pour visiter l’église Saint-Julien de Sazos, ré- clamez la clef au salon de thé ‘chalet mina’.
Pour visiter l’église d’Esterre, contactez Mme Pratdessus au 06 85 39 91 16.
Découverte des retables avec Frère Mathieu :
Le frère Matthieu, moine de l’abbaye de Tournay et spécialiste des retables, propose :
• le jeudi 20 juillet une visite commentée des retables de l’église Saint-Vincent de SERS à 10h ; l’église Saint-Sylvestre de VIEY à 10h45 ; l’église Saint-Jean-Baptiste de SERE (Esquieze- Sere) à 11h30 ; du retable du musée trésor de l’église de LUZ à 15h.
• le jeudi 10 août une visite commentée des retables de l’église de l’Assomption de SASSIS à 10h ; l’église Saint-Julien de SAZOS à 11h ; l’église Saint-Martin de GRUST à 11h30 ; du retable du musée trésor de l’église de Luz à 15h.
Visite libre, le rendez-vous est donnée dans les églises.
Ce doyenné qui englobe tout le nord du Département fera le bonheur de tous les curieux et passionnés d’Histoire !
Pour comprendre la Bigorre, c’est par ici qu’il faut passer !
1 – Du côté de Vic-en-Bigorre
Saint-Lézer
On sait depuis 1850 (travaux de MM. Roch, Rosapelly et de Cardailhac) qu’à l’époque gallo-romaine, un oppidum (agglomération fortifiée) du nom de Castrum bigorra occupait le site. Il pourrait s’agir de la première capitale de la Bigorre. À ses pieds s’étendait le bourg (vicus en
latin, qui a donné Vic).
Les découvertes archéologiques menées notamment par M. Coquerel ont depuis confirmé son existence. Le château fortifié médiéval posé sur une motte a donné son nom au site : le Castelvielh (« château vieux » en gascon). À la fin du VIe siècle un monastère est fondé, dédié à saint Félix et saint Lizier (déformé en saint Lézer). Il était situé à flanc de coteau au-dessous du Castelvielh et sous le mur de l’ancienne cité
gallo-romaine. Le premier monastère est détruit par les Arabes au VIIIe s. et à nouveau au IXe s. par les Vikings.
Au début du XIe s., le monastère est rétabli et placé sous la tutelle de l’abbaye de Cluny (l’abbé de Cluny dirigeait à cette époque près de 1000 monastères et prieurés).
En 1789, le monastère est fermé et racheté, comme bien national, par Bertrand Barrère qui va faire démolir l’église abbatiale (située perpendiculairement et au nord de l’église actuelle) et une
partie des bâtiments conventuels pour les vendre pierre par pierre. Seul va subsister un bâtiment connu aujourd’hui sous le nom de prieuré qui fut racheté par la Municipalité en 1823.
Au XIXe s., L’église paroissiale de Saint-Lézer (située à droite du cimetière) était en si mauvais état qu’il fallut la démolir en 1847. Une nouvelle église va alors être aménagée dans le bâtiment du prieuré qui servira aussi de presbytère. Un clocher est construit à droite du bâtiment. Les travaux furent confiés à l’architecte tarbais J.-J. Latour.
Cette église comporte des fresques du peintre tarbais Darré et un très beau retable au centre duquel se trouve un portrait de l’évêque de Tarbes Saint-Lizier. On y accède par une rue qui longe un mur médiéval, dans lequel est inséré un ancien puits. Un escalier permet de parvenir au site où était autrefois le monastère.
Un petit musée est installé dans l’ancien presbytère regroupant des découvertes archéologiques faites sur le site.
(Source : paroisses-vic-bigorre.com)
La bonne idée !
La bonne idée de la paroisse Saint-Martin, à Vic-en-Bigorre : chaque dimanche après la messe dominicale célébrée à 10 h 30 , un apéritif est proposé à tous. Paroissiens habitués, personnes de passage, touristes : vous êtes les bienvenus pour ce moment convivial.
2 – Dans le Val d’Adour
Si vous profitiez de la fête de l’Assomption pour découvrir les églises du Val d’Adour dédiée à la Vierge Marie ?
Dans le Val d’Adour, plusieurs églises sont placées sous le vocable de l’Assomption, à commencer par celle de Maubourguet (XIe s.).
Vous pourrez poursuivre votre parcours. par les églises de Sarriac-Bigorre et de Monfaucon, également placées sous la protection
de Notre-Dame de l’Assomption.
Infos paroissiales : eglisesvaladour.simdif.com
Saint-Sever-de-Rustan
La date de fondation de l’abbaye remonte à des temps antiques, probablement sur l’emplacement d’une villa gallo-romaine appartenant à Severus. La bastide, fondée en 1297 à proximité de cette abbaye, prit logiquement le nom de Saint-Sever.
Au cours du XIVe siècle, l’abbaye devient un relais important sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Vers 1570, les troupes protestantes s’emparent de la cité et de l’abbaye : les moines
sont massacrés, l’église est incendiée, les archives détruites et les reliques de Saint-Sever jetées dans la rivière. Les siècles qui suivent sont marqués par des inondations et les aléas de l’Histoire ; l’abbaye peine à se relever malgré un premier travail de restauration et d’embellissement.
L’ensemble, mise à part l’église, est vendu à un riche propriétaire après la Révolution, puis la commune en prend possession en 1889 et investit les locaux pour y placer l’école, la mairie et un bureau de Poste. Au XVIIIe siècle, l’orgue de l’église est transféré à Tarbes puis, plus tard en l’église de Castelnau-Magnoac où il se trouve encore.
Le cloître vendu à la ville de Tarbes en 1890 a été remonté au jardin Massey (Tarbes). Le département des Hautes-Pyrénées fait l’acquisition des bâtiments, devenus trop lourds à entretenir
pour la commune, en 2010. (Source : patrimoine.loucrup65.fr)
Infos pratiques :
Visites commentées uniquement. Durée : 45 minutes. Du 1er juin au 30 septembre. Départ des visites
tous les jours à 14 h 15, 15 h15 et 16 h 30. Toute l’année : Sur réservation pour les groupes à partir
de 15 personnes. Tarifs : Adulte : 3,50e. Réduit (mineurs, groupes à partir de 15 personnes) : 2,50e.
Contact : 06 07 79 25 22.
Église de Madiran
A la frontière du Gers et des Pyrénées- Atlantiques, l’église Sainte-Marie de Madiran est une église monastique romane des XIe et XIIe siècles fondée par des moines bénédictins – qui ont, par la suite, quitté Madiran pour construire leur monastère à Tournay ! L’église fut détruite en 1569, par les troupes protestantes de Montgomery qui brûlèrent l’église et le prieuré : des traces témoignent de cet épisode puisque l’on peut voir des pierres rougies par le feu sur la façade nord. Vous pourrez également visiter la crypte et la chapelle Saint-Benoît accolées au côté nord de l’édifice. L’église est classée monument historique depuis 1899.
Le doyenné de Lannemezan est le plus vaste de notre diocèse. Il s’étend d’Estampures, dans la vallée du Bouès, à Saint-Lary-Soulan,
dans la vallée d’Aure. Ce territoire offre une variété de paysages incroyable : de la plaine au piémont, jusqu’à la haute montagne, nous découvrons ici des villages et des petites villes dont les habitants partagent le souci de conserver et de partager leur histoire.
1 – Plus de trois siècles après Misselin, un autre saint s’est illustré et a marqué la Bigorre en luttant contre les musulmans : il s’agit de saint Mercurial. Nous décidons pour commencer notre excursion d’aller sur ses traces à Vielle-Louron !
Du Louron à la Vallée d’Aure, il n’y a qu’un pas – si on peut dire ! Il est en tout cas impossible de ne pas associer les deux vallées dans notre périple estival. Aussi, nous décidons de remonter la vallée du Louron et d’aller en direction de Saint-Lary, jusqu’à Bourisp. C’est là que saint Exupère nous attend…
Saint Exupère, évêque de Toulouse au IVème siècle, serait né tout près de la chapelle qui porte son nom, à Arreau. La chapelle conservait des reliques du saint renfermées dans un bras reliquaire en argent du XVème siècle, qui sont aujourd’hui à l’église Notre-Dame d’Arreau. La légende du saint est figurée sur le portail roman de la chapelle. Ce portail, partie la plus ancienne de l’édifice, est datable du mi- lieu du XIIème siècle.
L’église de Vielle-Louron abrite les reliques de saint Mercurial, chevalier martyrisé au début du XIème siècle. Elle fut, à ce titre, un lieu de pèlerinage durant
le Moyen-âge. À l’intérieur, la voûte de la nef et l’ensemble du chœur sont décorés de plusieurs scènes bibliques réalisées par un même atelier entre 1593 et 1600. Le cul-de-four de l’absidiole nord, aménagée par la suite en sacristie, a également été peint d’un remarquable Jugement dernier.
(source : patrimoine-aure-louron.fr)
Exupère protégea la ville de l’invasion des Vandales. Aux dires de ses contemporains, il s’est montré «un vigoureux gardien de la foi et de la religion », n’hésitant pas à consulter le Pape Innocent Ier afin de connaître la position à adopter face aux problèmes de son temps. Il mourut à Blagnac et une partie de ses reliques a été donnée à l’église d’Arreau.
Par ailleurs saint patron de Barthe, Exupère est fêté le 28 septembre. On le retrouve également sur l’un des vitraux de la cathédrale de Tarbes aux côtés de saint Bertrand de Comminges.
Galan, Trie-Vallée du Bouès et Astarac-Magnoac
Comme chaque année, une équipe de bénévoles, habitants des villages et passionnés de patrimoine, vous propose des circuits pour visiter les églises de son territoire. Quatre dates incontournables pour plonger dans l’histoire et partager un temps convivial.
. Samedi 1er juillet
14h : église de Guizerix ; 15h30 : église de Bonnefont ; 17h : église de Sabarros ; 18h : église de Betpouy. Collation finale à Barthe.
. Samedi 22 juillet
14h30 : Trie, monastère des Carmes ; 16h : Bernadets-Debat, croix et église. Samedi 12 août
14h30 : église de Galez ; 15h30 : Galan, balade dans le centre puis visite de l’Accueil du Frère Jean.
. Samedi 16 septembre (Journée du Patrimoine) 14h30 : église d’Aries ; 16h : montjoie rénovée de Pouy « Notre Dame de la Rencontre » ;
17h : église de Thermes-Magnoac
Infos : Jean-Louis Ibanez au 06 13 30 85 41
2 – Sanctuaire Notre-Dame de Garaison
En l’année 1515, au temps où l’aubépine est en fleur, la Vierge Marie «mère de Jé- sus Christ, notre Rédempteur» apparaît par trois fois à une jeune fille, Anglèze de Saga- zan. Vingt-cinq ans après, le sanctuaire est construit et prend de l’ampleur. En 1590, les soldats huguenots vandalisent le sanctuaire et jettent la statue de la Pieta en cèdre dans un brasier : on la retirera intacte après deux heures et elle est alors vénérée comme la « statue miraculeuse et miraculée». Tant de malades affluent en ce lieu choisi par Marie « pour y répandre ses grâces » que le lieu et la Vierge reçoivent le titre de «guérison», en langue locale : « Notre Dame de Garaison ».
Au XIXème siècle, la congrégation des Missionnaires de l’Immaculée Conception (dite des Pères de Garai- son) est fondée en même temps qu’une institution scolaire. La statue sera couronnée par Mgr Laurence en 1865 et c’est de Garaison que partiront les premiers chapelains du sanctuaire de Lourdes, en particulier le Père Rémi Sempé. Le 1er septembre 2015, la Congrégation de Sainte- Croix, fondée au Mans par le Bienheureux Père Basile Moreau et dont le charisme est l’éducation des jeunes, arrive au sanctuaire et prend le relais.
Père Pascal Garçon, recteur du sanctuaire, célèbre la messe chaque jour et se rend dispo- nible pour les visites, sur demande : 06 72 20 17 77 ou pascal.garcon@cscfrance.org
Le centre d’accueil, ouvert tous les jours en été, propose des articles de piété ainsi que des produits monastiques de différents abbayes et monastères.
Possibilité d’hébergement : contacter le recteur.
Chaque dimanche, la messe est célébrée à 10h30 et le chapelet médité à 16h, dans la chapelle du sanctuaire. Horaires des messes et prières en semaine, consultez le site : www. garaison.com/le-sanctuaire
3 rendez-vous au sanctuaire de Garaison :
• Jeudi 17 août à 11h00 : messe de rentrée du noviciat de France.
• Dimanche 10 septembre à 9h45 : pèlerinage du couronnement avec messe télévisée. (Attention ! Il est nécessaire de réserver sa place)
• Samedi 16 septembre à 17h00 : dans le cadre des Journées du Patrimoine, visite imaginaire de Garaison avec le chœur Florentina en habit de la Renaissance et conteur.
3 – Vallée d’Aure
Nous savons combien ces vacances d’été sont importantes pour vous. Vous les avez espérées, rêvées et préparées.
Vous serez les bienvenus dans notre vallée d’Aure et dans notre communauté paroissiale. Nous pourrons partager des moments de prière et des célébrations.
Nous avons aussi préparé pour vous des soirées, concerts, des conférences, une exposition, des visites d’églises qui devraient faire de votre séjour un temps de joie, de rencontre, de partage et d’amitié.
Vous trouverez toutes les informations sur notre site paroissial : eglise.aurelouron.free.fr
La communauté chrétienne de la vallée d’Aure sera heureuse de vous accueillir et vous souhaite un beau séjour.
Sur les pas de Saint-Jacques
L’église saint Jacques-le-Majeur de Vignec a elle aussi bénéficié
d’une remise en peinture intérieure, qui lui redonne de l’éclat. Reconstruite en 1834, elle est détruite par les flammes en 1850 puis inaugurée de nouveau en 1854. Sa façade présente des éléments de style néo-roman, dont un chrisme. Elle abrite deux très belles statues de la Vierge à l’Enfant : celle en marbre blanc du début du XIVe siècle semble de facture parisienne, elle était autrefois dans une montjoie du village ; l’autre, en bois polychrome est datée du XVe siècle. Les deux statues en bois doré de saint Pierre et saint Paul qui se trouvent dans le choeur proviendraient du retable de l’ancienne église qui était dédiée à saint Pierre. Les vitraux (XXe s.) sont signés du maître-verrier R.-G. Létienne (1917 et 1956) avec en particulier, des représentations (peu communes) de saint Raymond, sainte Émilie, sainte Marguerite et sainte Cécile, patronne des musiciens.
Vous pourrez également découvrir dans la chapelle Saint-Jacques toute proche, la belle présentation de la collection de bénitiers de l’Abbé Francis Tisné.
A Ancizan
L’église Saint-Blaise-Saint-Martin d’Ancizan a remplacé au milieu du XIXe siècle l’ancien édifice roman, dont le chrisme (XIIe s.) qui orne la façade est le témoin. Lors de son ouverture, le curé avait annoncé fièrement : « La nouvelle église sera, malgré quelques défauts, une
des plus belle du diocèse. » Elle est en effet imposante et abrite un très riche mobilier, notamment une mise au tombeau en bois peint et doré du XVIe siècle, seul exemple de ce type dans notre diocèse, et un groupe sculpté de sainte Anne au côté de laquelle se tient une Vierge à l’Enfant appelé aussi « Sainte parenté » (limite XVe-XVIe s.), qui méritent de s’y arrêter. Elle est ouverte tous les jeudis de 16 h à 18 h.
4 – Vallée du Louron
Les églises de Mont, Sarrancolin, Notre-Dame d’Arreau, Loudenvielle et la chapelle d’Artiguelongue sont ouvertes chaque jour. N’hésitez pas à pousser la porte, entrer, visiter, vous arrêter et vous recueillir un instant dans ces lieux de prière et d’Histoire.
L’église Saint-Barthélemy de Mont se dresse à 1 300 mètres d’altitude avec son aspect rustique et son clocher-tour. Son retable Renaissance avec un panneau central représentation la crucifixion, et ses peintures murales extérieures (dont son célèbre Malin) et intérieures du XVIe siècle en font un édifice exceptionnel, très prisé des pèlerins et visiteurs. Ces peintures murales sont riches à la fois par leur qualité, la variété de l’iconographie et ses détails ; elles illustrent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament : l’arbre de Jessé, le Christ victorieux autour duquel sont représentés les quatre évangélistes, l’assomption de Notre-Dame ou encore le martyre de saint Barthélemy. Près du cimetière, un oratoire
dédié à sainte Catherine d’Alexandrie est lui aussi orné de peintures remarquables. N’oublions pas aussi de mentionner le très beau chrisme médiéval et la statue de Vierge à l’Enfant du XVe siècle. Une visite à ne pas manquer !
Festival des petites églises de montagne et programme proposé par la PRTL en vallées d’Aure et du Louron : eglise.aurelouron.free.fr
5 – Vallée de la Barousse
La Barousse était autrefois rattachée au diocèse du Comminges. Ce sont d’ailleurs les paroisses de Saint-Bertrand-de-Comminges et de Loures-Barousse qui vous proposent d’en visiter les églises cet été, chaque vendredi, du 15 juillet au 12 août 2022.
Au programme :
1 – L’église Saint-Vincent de Samuran : petite église romane du XIIe s.
2 – L’église Saint-Michel de Ferrère : église du XIXe s.,
avec les merveilleuses fresques de Nicolaï Greschny.
3 – L’église Saint-Martin d’Ourde : église de style roman,
XIIIe-XIVe s.,
et ses peintures murales du XVIe s.
4 – L’église Saint-Hilaire de Bagiry : petite église romane du
XIIe s. et son magnifique retable restauré.
Rendez-vous à 14 h 30 devant la mairie d’Izaourt.
Libre participation aux frais. Aucune réservation n’est nécessaire.
En savoir plus sur l’église Saint-Martin d’Ourde, la chapelle du Plan d’Ilheu et les fresques de Nicolaï Greschny.
Le secteur pastoral du Haut-Adour vous propose des visites d’églises, des pèlerinages, des conférences, des concerts et, bien sûr, un accueil spirituel tout au long de l’été.
Toutes les propositions sont recensées sur www.paroisseshautadour.com
En voici quelques unes !
1 – Des églises ouvertes
Les églises de Campan, Cieutat, Mérilheu et Bagnères-de-Bigorre sont ouvertes chaque jour de 9 h 30 à 18 h.
La chapelle de Roumé peut également être ouverte aux visiteurs ; il suffit d’en faire la demande : 06 82 74 28 31.
(source : www.pop.culture.gouv.fr)
D’après la tradition locale, la chapelle aurait une origine ancienne et son nom perpétuerait le souvenir d’un établissement ou d’un temple romain. L’édifice est placé sur une butte et entouré d’une enceinte clôturée par un mur bahut en pierres sèches. De plan trapézoïdal, elle se termine par un chevet à trois pans. La maçonnerie est tantôt de pierre de taille et de moellons, tantôt de maçonnerie de galets, montrant des remaniements à l’interprétation difficile. Sur la face nord et à l’ouest de l’entrée actuelle, un chrisme est enchâssé au-dessus de la trace de ce qui pourrait être une ancienne ouverture en accolade. La façade ouest forme le clocher-pignon. A l’intérieur, l’édifice est couvert d’une fausse voûte en lames de bois peint. L’autel est orné d’un retable dans l’esprit du 18e siècle. Vers le pignon ouest, une tribune en bois porte des bancs disposés en gradins. Le sol est dallé d’anciens carreaux de terre cuite. Peut-être détruite à la suite des guerres de Religion, la chapelle fut largement restaurée au 17e siècle. Au début du 19e siècle, le chevet ancien est démoli et remplacé par le chevet actuel à trois pans.
Chapelle Saint-Joseph de Payolle : la chapelle des cyclistes !
Comme le mentionne la plaque en marbre et le panneau installés sur place, la chapelle dédiée à saint Joseph a été édifiée à Campan, à l’initiative de l’Abbé Jean-Paul Depierris, curé de ce secteur interparoissial du Haut-Adour.
Mgr Jacques Perrier, alors évêque de notre diocèse, l’a inaugurée le 29 août 1999. En 2016, Jean-Denis Gely, cycliste et journaliste, propose de la faire connaître en offrant une halte aux cyclistes avant de s’attaquer au col d’Aspin.
Lors du passage du Tour de France, l’Abbé en parle à Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, qui approuve, tout comme le maire et les membres de la communauté paroissiale. L’association « Les
marbrés de l’Espiadet » se charge de son bon déroulement. Un préau est construit par la mairie et des panneaux y présentent le cyclisme dans le col d’Aspin. Depuis, nombre de cyclistes y ont déposé leur maillot !
3 – Pèlerinage à Lourdes
Le mercredi 10 août. Départ à 7 h de l’Accueil Notre-Dame à Bagnères, 24 rue Gambetta.
Marche de 25 km jusqu’au sanctuaire de Lourdes.
Inscription obligatoire : 07 82 01 86 37.
4 – Un accueil pour les pèlerins de Saint-Jacques
L’ Accueil Notre-Dame, au 24 rue Gambetta, à proximité de l’hôpital, est un lieu privilégié pour les
pèlerins qui marchent vers Compostelle. Situé en face du carmel, il est un lieu de repos et de prière.
Contact : 07 82 01 86 37.
Contact carmélites de l’Enfant-Jésus : 05 62 41 49 89
5 – Un accueil joyeux, convivial
C’est une bonne idée que la paroisse propose chaque été : un verre de l’amitié au sortir des messes dominicales.
Cette proposition du 2 juillet au 17 septembre permet à la communauté paroissiale d’aller à la rencontre des touristes et des curistes, qui sont nombreux en cette période.
Vous êtes les bienvenus à la messe célébrée à 10 h 30 chaque dimanche et à ce temps convivial qui suit !
6 – Messe en plein air pour l’Assomption
Le 15 août, une messe sera célébrée à 10 h 30 en plein air, au Vallon du Salut. Elle sera chantée par les Chanteurs montagnards (en cas de pluie, rendez-vous à l’église de Bagnères-de-Bigorre).
7 – Maison des Ferrère et du baroque pyrénéen, à Asté
Promenade baroque (visite guidée de 3 églises) tous les jeudis de juillet à septembre, départ 15h depuis le musée. Tarif : 6 euros par personne.
Visite guidée village et église en juillet et en août : se référer au programme détaillé
pour les dates sur www.pyrenees-patrimoine-baroque.fr
Contact: 0562916128
8 – Un peu de spi pour rafraichir votre été :
• Temps d’adoration chaque jeudi de 20h30 à 21h30 à la chapelle du Carmel, au 5 ter
rue Gambetta à Bagnères-de-Bigorre.
• Adoration perpétuelle dans la chapelle Saint-Joseph, 2 rue Cabardos. Demander la clé au secrétariat paroissial.
9 – Le pèlerinage de la Grande Fache
81 ème édition du rassemblement pyrénéite franco-espagnol de la Grande Fache, les 4 et 5 août 2023. Nuit au refuge Wallon du Marcadau, à deux heures de marche du Pont d’Espagne, en passant par Cauterets.
Infos et contact : Abbé Antoine Mérillon au 06 73 30 74 91
Détails du rassemblement.
Toutes les propositions de l’été dans le Haut-Adour.
En France, une quarantaine de diocèses est traversée par les Chemins de Saint- Jacques. Il y a quatre chemins principaux pour
arriver jusqu’à Santiago : le chemin de Tours, le chemin de Vézelay, le chemin du Puy et le chemin d’Arles (GR653). C’est ce quatrième chemin qui traverse rapidement le nord des Hautes-Pyrénées, sur 15 km, et qui passe à La- hiite-Toupière, Auriébat et à Maubourguet. Pe- tit à petit, les pèlerins ont créé eux-mêmes des « variantes », désireux pour certains de longer la mer, pour d’autres de longer la montagne pyrénéenne et de passer par Lourdes.
C’est ainsi que se sont dessinés le chemin de la Côte et trois autres chemins : celui du Pié- mont (GR78) qui passe notamment par les Ba- ronnies, Bagnères-de-Bigorre et Lourdes ; le chemin transpyrénéen (GR 105) quitte la voie du Piémont à Lortet et remonte la vallée d’Aure par Sarrancolin, Arreau, Ancizan, Vielle-Aure, Tramesaygues pour atteindre dans la vallée du Rioumajou puis l’hospice d’Ourdissetou ; enfin, un itinéraire peu emprunté et récrée en 2004 par l’association Azun Tena, en parte- nariat avec Les Amis de Saint-Jacques dans les Hautes-Pyrénées. Il permet notamment de partir de Lourdes et traverser le Lavedan et le Val d’Azun pour rejoindre Jaca en six étapes.
Nous célébrons cette année le 25ème anniversaire de l’inscription de quatre églises de notre département sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco au titre du bien « Chemin de Saint- Jacques de Compostelle en France » :
• l’église Saint-Jacques, à Cotdoussan classée Monument Historique le 19 mars 1979 et inscrite sur la liste du bien en 1998.
• l’église Saint-Jean-Baptiste, à Gavarnie, classée Monument Historique le 29 janvier 1998 et inscrite sur la liste du bien en 1998.
• l’église Saint-Laurent, à Jézeau, classée Monument Historique le 6 janvier 1971 et inscrite sur la liste du bien en 1998.
• l’église Notre-Dame de l’Assomption, à Aragnouet (dite chapelle des Templiers). La chapelle, ses vestiges et le clocher sont classés Monuments Historiques en 1939 et 1952 et inscrits sur la liste du bien en 1998.
C’est aussi le 30ème anniversaire de l’inscription du Camino Francés en Espagne. Par ail- leurs, notre diocèse compte onze églises dé- diées à Saint-Jacques, c’est-à-dire sous son patronage : Arriagosse, Camors, Cotdoussan, Esconnet, Germs sur l’Oussouet, Montoussé, Ossen, Salles-Argelès, Sauveterre, Vidouze, Vignec.
L’ exposition de photos « Les Chemins de Saint-Jacques en Vallée d’Aure », réalisée par le photos-club de Lannemezan et proposée par le Pays d’Art et d’Histoire, sera visible en juillet dans l’église de Jézeau et en août dans la chapelle des Templiers à Aragnouet.
La Bigorre vue du ciel
Les sanctuaires mariaux de la Bigorre
Notre-Dame d’ Héas
La tradition rapporte que des bergers virent deux blanches colombes se poser auprès d’une fontaine, tout près du torrent. L’une se dirigea vers le bas de la vallée, tandis que l’autre vint se poser au lieu même de la chapelle actuelle. La trace la plus ancienne de l’existence du sanctuaire est de 1349. Plus tard, un petit prieuré de quelques chapelains est fondé et une nouvelle chapelle est construite. Des pèlerinages s’organisent depuis les vallées de Gavarnie, de Luz et de Barèges. Régulièrement, les intempéries et les avalanches provoquent de gros dégâts au sanctuaire. En janvier 1915, une grosse…
Notre-Dame de Bétharram
Deux légendes rapportent l’origine du sanctuaire. Des ber-gers qui conduisaient leurs brebis par les rochers aperçurent une lumière ; s’étant approchés, ils découvrirent une image de Notre-Dame. Celle-ci fut transportée de l’autre côté du Gave, mais elle revenait toujours à son emplacement initial où eu lieu la construction de la chapelle. L’autre légende rapporte qu’une jeune fille qui cueillait des fleurs au bord du Gave, tomba dans les flots et allait périr. Mais, ayant invoqué la Vierge Marie, elle fut sauvée grâce à un rameau qui s’inclina vers elle et l’aida à regagner la rive. En témoignage de reconnaissance,…
Notre-Dame de Garaison
Localisez le Sanctuaire de Garaison. Historique :En l’année 1515, au temps où l’aubépine est en fleur, la Vierge Marie « mère de Jésus Christ, notre Rédempteur » apparaît par trois fois à une jeune fille, Anglèze de Sagazan. 25 ans après le sanctuaire est construit et prend de l’ampleur… En 1590, les soldats huguenots vandalisent le sanctuaire et jettent la statue de la Pieta en cèdre dans un brasier : on la retirera intacte après deux heures et elle est alors vénérée comme la « statue miraculeuse et miraculée ». Tant de malades affluent en ce lieu choisi par Marie « pour y répandre ses…
Notre-Dame de Piétat
Localisez le Sanctuaire de Piétat. Au tout début du XVIème siècle, un paysan aurait découvert la statue de Notre Dame de Pitié en labourant son champ. Un petit sanctuaire est construit pour abriter la Vierge miraculeuse.La chapelle de Piétat fut construite en 1593 par le seigneur de Barbazan pour remplacer une modeste montjoie. Très vite, un prieuré y est fondé et les pèlerinages s’organisent mais la Révolution vient suspendre la vie du sanctuaire. Ce n’est qu’en 1839 que le sanctuaire réouvre mais il faut attendre l’arrivée de trois Pères de Garaison en 1861 et l’impulsion donnée par Monseigneur Laurence…
Notre-Dame de Pouey-Laün
Localisez le Sanctuaire de Pouey-Laün. Deux récits nous content l’origine du sanctuaire.Par une nuit paisible, un homme d’ Arrens aperçut d’étranges lueurs embraser le monticule qui domine le village. Au milieu de cette clarté, il distingua une statue de Marie. Il rameuta la population. Il fut décidé de transporter la statue dans l’église paroissiale. Impossible de la décoller. La statue restait fixée sur son rocher. Pour l’abriter, on bâtit donc, en cet endroit, un oratoire dédié à la Vierge Marie.L’autre version n’est pas moins originale. Rappelez-vous ! Une des deux colombes de Héas s’envola vers le bas de la…
Notre-Dame de Sescas
Localisez la Chapelle de Sescas (Bourisp) Au XIIe siècle, selon la tradition locale, une Vierge Noire fut découverte près de l’église paroissiale de Bourisp. L’église Saint Orens est aujourd’hui disparue, en un lieu marécageux appelé « Sescas ». On construisit à cet endroit un petit oratoire, puis grâce aux offrandes des fidèles et à un pèlerinage qui rassembla rapidement la population des villages de la haute vallée d’Aure, une église plus importante. L’église gothique du XVIe, que l’on voit aujourd’hui a été bâtie sur les fondations de cet ancien édifice. La date de 1583 figurant sur le pilier central…
Pélé de la Bigorre à Lourdes
Pèlerinage diocésain de la Bigorre à Lourdes