La citation du jour :
« Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui! » (Lc 5, 26)
Votre défi missionnaire :
J’écoute et je chante des chants de louange ou de Noël, dans ma voiture ou chez moi… et j’ouvre les fenêtres !
Vous vous appuyez sur…
La relecture de ma vie avec le Christ pour repérer les choses extraordinaires que j’ai vues ou vécues pour en témoigner.
Vous allez encore + loin
L’Évangile d’aujourd’hui nous invite à relire des moments ou des rencontres extraordinaires que nous avons vécu dans notre vie.
Être disciple missionnaire, c’est savoir reconnaître ces « choses extraordinaires » dans sa vie et en témoigner.
C’est ce à quoi nous invite le Pape François dans son exhortation apostolique « La joie de l’Évangile » :
Extraits de « La joie de l’Évangile » du Pape François – 2013
8 – C’est seulement grâce à cette rencontre – ou nouvelle rencontre – avec l’amour de Dieu, qui se convertit en heureuse amitié, que nous sommes délivrés de notre conscience isolée et de l’auto-référence. Nous parvenons à être pleinement humains quand nous sommes plus qu’humains, quand nous permettons à Dieu de nous conduire au-delà de nous-mêmes pour que nous parvenions à notre être le plus vrai. Là se trouve la source de l’action évangélisatrice.
Parce que, si quelqu’un a accueilli cet amour qui lui redonne le sens de la vie, comment peut-il retenir le désir de le communiquer aux autres ?
9.Le bien tend toujours à se communiquer. Chaque expérience authentique de vérité et de beauté cherche par elle-même son expansion, et chaque personne qui vit une profonde libération acquiert une plus grande sensibilité devant les besoins des autres. Lorsqu’on le communique, le bien s’enracine et se développe. C’est pourquoi, celui qui désire vivre avec dignité et plénitude n’a pas d’autre voie que de reconnaître l’autre et chercher son bien. Certaines expressions de saint Paul ne devraient pas alors nous étonner : « L’amour du Christ nous presse » (2 Co 5, 14) ; « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Co 9, 16).
10. Il nous est proposé de vivre à un niveau supérieur, et pas pour autant avec une intensité moindre : « La vie augmente quand elle est donnée et elle s’affaiblit dans l’isolement et l’aisance. De fait, ceux qui tirent le plus de profit de la vie sont ceux qui mettent la sécurité de côté et se passionnent pour la mission de communiquer la vie aux autres 1». Quand l’Église appelle à l’engagement évangélisateur, elle ne fait rien d’autre que d’indiquer aux chrétiens le vrai dynamisme de la réalisation personnelle : « Nous découvrons ainsi une autre loi profonde de la réalité : que la vie s’obtient et se mûrit dans la mesure où elle est livrée pour donner la vie aux autres. C’est cela finalement la mission 2». (…).
1 et 2 : Conférence d’Aparecida – 2007