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28 juillet 2025

Art sacré

Diocèse Tarbes & Lourdes

Calice

Tabernacle de l'église d'Aureilhan. Jean Brunelo - XVIIIe siècle

Le tabernacle de l’église Saint-Guérin d’Aureilhan, réalisé au XVIIIᵉ siècle par Jean Brunelo, est un exemple remarquable de l’art religieux baroque en Hautes-Pyrénées. Sculpté dans le bois avec une grande minutie, il allie équilibre architectural et richesse décorative. Colonnes torsadées, angelots et feuillages stylisés entourent la porte du Saint-Sacrement, conférant à l’ensemble une aura solennelle et lumineuse.

Jean Brunelo, sculpteur actif dans la région à cette époque, a su imprégner cette œuvre d’une grande sensibilité. Son travail témoigne d’une parfaite maîtrise des codes artistiques religieux de son temps, tout en laissant transparaître une identité régionale marquée.

Ce tabernacle demeure aujourd’hui un élément central du chœur, rappelant à la fois la splendeur du culte et le savoir-faire des artisans d’autrefois. Une pièce patrimoniale d’exception, à découvrir au cœur d’un édifice chargé d’histoire.

Tabernacle de l'église de Bours. Marc Ferrère - XVIIIe siècle

Chef-d’œuvre d’art sacré, le tabernacle de l’église de Bours est l’œuvre du sculpteur Marc Ferrère, figure emblématique du XVIIIᵉ siècle en Bigorre. Réalisé en bois sculpté et doré, ce tabernacle se distingue par la finesse de ses ornements et l’harmonie de ses proportions. Typique de l’art baroque pyrénéen, il mêle élégance et solennité, dans un jeu de courbes, de pilastres et de motifs floraux finement travaillés.

Marc Ferrère, issu d’une illustre lignée d’artisans et de sculpteurs installés à Asté, a marqué de nombreuses églises de la région de son empreinte. À Bours, son tabernacle s’impose comme un témoignage précieux de son talent : il magnifie l’espace liturgique en lui apportant une dimension spirituelle et artistique rare.

Aujourd’hui encore, cet ensemble invite à la contemplation, entre histoire, foi et patrimoine local.

Retable de l'église de Séron. Saint Michel combattant les anges déchus devenus démons

Dans l’église de Séron, le regard est immédiatement capté par le spectaculaire retable représentant Saint Michel archange terrassant les anges déchus, désormais transformés en démons. Cette scène, d’une intensité dramatique rare, illustre le combat céleste entre le Bien et le Mal, thème majeur de l’iconographie chrétienne.

Réalisé au XVIIIᵉ siècle, ce retable s’inscrit dans la tradition baroque, mêlant mouvement, expressivité et théâtralité. Saint Michel, armé de son glaive et revêtu de son armure, domine la composition. Sous ses pieds, les anges déchus, aux visages tourmentés et aux corps tourbillonnants, chutent dans l’abîme.

L’ensemble se distingue par la richesse des dorures, la finesse des sculptures et l’énergie qui se dégage de la scène. Véritable catéchèse visuelle, ce retable rappelle la victoire divine sur les forces du chaos, et invite les fidèles à méditer sur la force de la foi face à la tentation.

Retable tripartite de l'église de Bartrès. Atelier Claverie - XVIIIe siècle

Dans le chœur de l’église de Bartrès, le retable tripartite réalisé par l’atelier Claverie au XVIIIᵉ siècle s’impose par son élégance et sa symétrie. Composé de trois panneaux distincts encadrés de colonnes cannelées et couronné d’un fronton sculpté, il illustre parfaitement le style baroque rural du piémont pyrénéen.

Au centre, trône la scène principale – souvent dédiée à la Vierge ou au Christ – entourée de deux niches latérales accueillant des statues de saints protecteurs. La dorure généreuse, les détails finement sculptés et l’agencement structuré des éléments confèrent à l’ensemble une dimension solennelle et harmonieuse.

L’atelier Claverie, actif dans la région durant tout le XVIIIᵉ siècle, est reconnu pour son savoir-faire mêlant tradition locale et influences venues des grands centres artistiques. Ce retable en est un parfait exemple, conjuguant ferveur religieuse et exigence artistique.