Les évêques de France, réunis en Assemblée plénière au début du mois de novembre 2020, ont voté un nouveau statut pour le Sanctuaire de Lourdes.
Si l’organisation du sanctuaire est amenée à évoluer, sa mission demeure inchangée : accueillir les pèlerins venant du mon entier et les accompagner dans leur pèlerinage.
Les statuts entreront en vigueur après leur homologation par le Saint-Siège et une fois parus au Bulletin Officiel de la CEF.
Ils seront ensuite publiés, en intégralité, sur le site du sanctuaire.
Le sanctuaire devient un sanctuaire national
Un conseil épiscopal d’orientation est créé. Il est présidé par l’évêque de Tarbes et Lourdes et composé de l’archevêque de Toulouse ainsi que deux ou trois évêques nommés par le Conseil permanent de la CEF.
« Ce Conseil permettra à l’évêque de Tarbes et Lourdes et au recteur de réfléchir avec d’autres évêques aux orientations générales à prendre, tant sur le plan pastoral que pour la gestion du sanctuaire » précise Mgr Brouwet.
Le recteur est nommé par le Conseil permanent de la CEF sur proposition de l’évêque de Tarbes et Lourdes
Le recteur sera si possible un prêtre du diocèse.
Les membres su Conseil du recteur sont nommés par l’évêque de Tarbes et Lourdes.
Le recteur et son conseil ont à charge de porter la vie du sanctuaire au quotidien, selon les orientations définies par les évêques.
L’évêque du diocèse nomme un directeur
Le directeur nommé par l’évêque est en charge des affaires économiques.
L’évêque préside le conseil des affaires économiques et en nomme tous les membres. « Ce conseil est indispensable et déjà en place » souligne Mgr Brouwet.
L’histoire de Lourdes est ancrée dans un territoire diocésain
Dans une interview accordée au journal La Croix le vendredi 6 novembre 2020, Mgr Brouwet insiste sur le caractère bigourdan du sanctuaire :
« Les nouveaux statuts reconnaissent l’attachement des catholiques de France et de leurs évêques à ce lieu de pèlerinage. Mais il n’en reste pas moins situé sur un territoire diocésain. Marie n’est pas apparue entre le ciel et la terre mais dans un lieu particulier, une paroisse, un diocèse, une terre avec son histoire. Elle parlait bigourdan à Bernadette. Personne ne pourra oublier cela. Les statuts donnent un cadre d’organisation pour un temps ; ils ne changeront pas l’identité profonde d’un lieu comme Lourdes. […]
N’oublions pas non plus que ceux qui y travaillent au quotidien viennent de Lourdes et des environs. Et ceux qui y sont envoyés (comme l’évêque par exemple) s’insèrent dans une histoire, dans une tradition, dans un terroir. Si les apparitions sont venues du ciel, ce sont les Bigourdans qui les ont accueillies et qui en sont comme les gardiens. Je crois que personne ne conteste cela. La vie de l’Eglise est nécessairement incarnée dans une culture. Et celle de notre région est bien vivante ! »