La Convention citoyenne sur la fin de vie a commencé à se réunir depuis le 9 décembre 2200. Elle est composée de 150 Français tirés au sort, hommes et femmes de tous âges et d’ horizons géographiques et socioprofessionnels divers et variés.
La fin des travaux est prévue pour mars 2023 ; la Convention citoyenne rendra alors ses recommandations au Gouvernement qui décidera s’il faut changer la loi et proposer une législation de l’aide médicale à mourir.
D’un côté, la liberté de « choisir sa mort », revendiquée par les uns ; de l’autre, l’exigence de solidarité, de fraternité dans l’accompagnement des malades. C’est bien là que se trouve l’enjeu du débat.
Le dossier proposé par l’Eglise de France
L’Eglise de France propose un dossier complet de réflexion, d’analyse, de décryptage mais aussi d’orientation pastorale à ce sujet.
La dignité humaine est inviolable et inaliénable, quelles que soient les fragilités vécues. Qu’il est magnifique de prendre soin avec douceur et compétence de telle sorte que les souffrances humaines soient apaisées !
Dans le diocèse de Tarbes et Lourdes
Au niveau de l’ensemble paroissial Ste Bernadette, St Jean, Ste Thérèse, les paroissiens ont souhaité s’ emparer de ce débat fondamental.
Une rencontre est prévue la samedi 21 janvier à partir de 9h30 dans Salle Artiguenave Paroisse Ste Thérèse 7 place Marcadieu à Tarbes
S’informer, donner son point de vue, échanger et partager, autour des questions suivantes :
QUE DIT LA LOI ACTUELLE ? Y-A-TIL DES SITUATIONS AUXQUELLES ELLE NE RÉPOND PAS ?
EUTHANASIE ET SUICIDE ASSISTÉ, QUELLES DIFFÉRENCE ?
CHOISIR SA MORT, UN DROIT QUI N’ENLÈVE RIEN À PERSONNE ?
PEUT-ON LÉGALISER SANS BANALISER ?
Des podcats pour aller plus loin
En légalisant l’euthanasie ou le suicide assisté, on remet en cause l’interdiction de donner la mort, ceci aux dépens de toute culture d’accompagnement de la fin de vie. Le développement des soins palliatifs et la prise en charge de la grande dépendance sont les vraies garanties du respect de l’humanité de la personne.