Un dossier proposé par eglise.catholique.fr/
L’Église catholique, portée par la parution, le 18 juin 2015, de l’encyclique du Pape François sur l’écologie humaine, s’engage avec une approche singulière sur les enjeux climatiques.
Depuis la COP21, conférence sur le climat à Paris fin 2015, l’Église interpelle les chrétiens sur la sauvegarde de la création.
Elle invite à un chemin de conversion vers une sobriété heureuse avec l’adoption de modes de vie plus respectueux de l’environnement. Sur ce nouveau chemin, l’Église assure de son espérance face à l’avenir.
Pascal Balmand, chargé de mission écologie intégrale à la CEF s’est livré à une réflexion sur les enjeux de la COP26.
Les enjeux de la COP 26 : quels dossiers sur la table de Glasgow ? Ces derniers mois, des voix se sont levées pour demander un report de la COP 26, considérant que l’absence prévisible de nombreux participants des pays du Sud, en raison des difficultés d’accès à la vaccination, compromettra gravement la tenue d’une conférence réellement mondiale. Mais l’ONU a maintenu son calendrier, au nom de l’urgence absolue que revêt la situation climatique mondiale. Il est vrai que la table des négociations sera chargée de dossiers complexes et lourds.
Globalement, la feuille de route de la COP 26 consiste à ce que la communauté internationale se donne les moyens d’atteindre les objectifs des Accords de Paris de 2015, en définissant les règles du jeu et le mode d’emploi effectif pour y parvenir. Pour l’essentiel, les enjeux de la COP 26 se condensent en quatre points :
- présenter des plans ambitieux de réduction des GES à l’horizon 2030 ;
- tenir les engagements des Accords de Paris en matière d’aide aux pays les plus pauvres ;
- s’engager sur le renforcement de la résilience aux effets des dérèglements climatiques ;
- s’accorder sur un plan de décarbonisation de l’économie mondiale visant à atteindre la neutralité carbone à horizon 2050.
La marche est haute : la dernière évaluation publiée le 17 septembre 2021 par l’ONU indique qu’au vu des plans nationaux présentés par les États à la veille de la COP (s’ils sont respectés…) la trajectoire mondiale serait celle d’un réchauffement de 2,7°C d’ici à 2100. Et à ce jour 58 pays, dont notamment la Chine et l’Inde, n’ont toujours pas communiqué leurs engagements en termes de réduction des GES. Deux points majeurs de clivages potentiels occuperont de surcroît le devant de la scène : la question de la prise en charge financière des effets des dérèglements climatiques, et celle du « marché carbone ».
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